Chaque jour nous utilisons essentiellement des productions humaines.

Tous les moyens de communications voient leurs potentialités réduites par l'usage d'une langue incomprise de tous leurs utilisateurs potentiels.

Les outils se perfectionnent.

Faudra-t-il que j'apprenne quatre ou cinq langues différentes pour parler avec un Anglais qui ne sait parler que l'allemand, un Lituanien qui n'a connaissance que du polonais ou du russe, un Italien qui ne sait que la langue de Cervantes, un Polonais qui ne s'est intéressé qu'à la langue de Petôfi ? Et de même ces personnes se doivent-elles aussi d'apprendre autant de langues pour pouvoir s'échanger des idées, des sentiments, des réalisations, des projets communs, critiquer ou louer les affaires qui les concernent après en avoir tenté d'en prendre connaissance dans une langue qu'elles ne connaissent pas ?

Faut-il encore que perdure cette notion étrange d'étranger dans ce sens aussi humainement humiliant qu'humainement pas encore connu ?

Choisir un langue nationale comme moyen de communication internationale donne au natif de cette langue un pouvoir d'expression trop supérieur sur un non-natif de cette langue, pouvoir qui n'est pas internationalement distribuable et donc pas égalitaire.

Une langue de synthèse est des plus aisée à apprendre en un temps moindre parce qu'elle est une synthèse de la langue. Elle traduira toujours et la pensée de celui/celle qui la parle à travers la culture de celui/celle qui la parle et cela en se servant de la culture qui lui sert de moyen habituel de communication quotidienne. Cette personne conservera donc sa propre culture et pourra la transmettre à qui cela intéresse, pourra la transmettre à d'autres cultures. Si mélange de cultures il y a, ce ne sera qu'au travers de ce que choisiront les gens, à qui on ne pourra jamais imposer une autre culture que la leur, sinon que d'une manière très autoritaire pour une faillite humaine certaine, dont on a déjà connu les souffrances lors de multiples tentatives précédentes. Aucun de ces avantages n'existent dans l'élection d'une langue internationale nationale, qui contient déjà une culture, qui aura toujours tendance donc à s'imposer par la tangente aux autres cultures.

Dans une langue simplifié, il ne s'agit en rien d'écarter l'usage de la mémoire, mais d'en proposer un usage différent, sinon plus systématique. Car, au final, comme dans toute langue, c'est l'usage d'une langue qui en donne la véritable fluidité, c'est-à-dire qui sait faire oublier la manière dont on doit la parler, pour se concentrer sur la forme que l'on veut donner pour exprimer son idée, son sentiment, etc. à l'aide d'un apprentissage court.

Quelle est la part de mots "étrangers" dans la langue française, allemande, chinoise, turque ?

Une langue de synthèse a exactement les mêmes capacités d'expression qu'une langue native de l'histoire d'un peuple. Elle présente même l'incommensurable avantage de reconnaître les expressions d'un autre peuple dans son usage, car elle doit être comprise par tout un chacun qui est du monde, ou au moins de l'Europe. Ainsi, bien qu'un Allemand s'exprimera par sa culture dans l'usage d'une langue de synthèse, il ne sera compris que dans la précision de son expression dans cette langue, aussi bien qu'il ne peut être convenablement compris que dans la précision qu'il donne à l'usage de sa propre langue.

Les annonces de gares, d'aéroports. Les relatons avec une administration européenne, la police, la Justice, les médecins, les disputes, les amours.

Adopter une langue commune c'est prendre en main ce que les politiciens ne veulent pas octroyer : la communication directe entre les membres citoyens de l'Europe, car ces politicien savent très bien que cette disparité linguistique est une des source de leur pouvoir, c'est à dire du pouvoir de faire ce qu'ils veulent, quand ils le veulent et selon la forme qu'ils veulent adopter. Politiques et commerçants, bien sûr, puisque les uns ne font qu'appliquer les désirs de l'autre.

On va dire que je cherche à cantonner les gens dans le jus de leur propre langue : il est un fait qu'une langue commune européenne ne peut cantonner qu'à l'intérieur de la diversité européenne qui ne concerne que 150 millions de personnes. Mais en plus une langue de synthèse, sans compter son côté propédeutique dû à sa facilité d'accès pour un accès à d'autres langues, à sa simplicité et à son européanité, assurera une véritable curiosité pour la culture de son voisin dès l'instant où on s'entend pour trouver à le comprendre.

Il semblerait qu'une langue est construite sur des idiotismes, qui font parti de la culture de la langue, dans lesquels on trouve la cohérence de la nécessité, de la compromission de la logique et de l'incohérence. (relationship, par exemple).

S'il doit y avoir une culture antérieurement à l'usage d'une langue commune, ce ne sera pourtant qu'une langue commune qui pourra faire sa propre culture. Choisir donc l'argument du manque d'une culture à une langue pour ne la point utiliser est s'empêcher tout usage d'une langue qui pourrait créer la culture désirée : c'est présenter la chose comme un enfant qui refuse de jouer d'un jeu qui lui procurerait pourtant, il en est certain, beaucoup de plaisir !

Face à la mondialisation de tout, l'identité culturelle est une valeur qui est en pleine expansion (par peur de se perdre dans ce grand tout) . Or, il n'y a pas d'identité culturelle sans une identité linguistique, d'où la nécessité de préserver partout les langues nationales, les dialectes, les patois ... parcequ'une langue c'est aussi une manière de penser, de rêver, d'imaginer, de raisonner, de construire .... C'est là que se trouve la faiblesse de l'anglais quand il est utilisé internationalement. On peut arriver en à plaindre les anglais qui voient leur langue, passée à toutes les sauces, perdre son charme de langue nationale pour devenir un "machin" utilisé n'importe comment sans les égards dus à son âge respectable et aux valeurs culturelles du peuple qui l'a façonné.    

L'école est là pour préserver la langue nationale et donc la culture, elle pourrait facilement apprendre aux enfants une langue artificielle leur permettant de communiquer avec des enfants ou adultes d'autres cultures et leur donnerait ainsi l'esprit critique pour juger eux-mêmes si oui ou non l'anglais leur est indispensable .

Puisque personne ne veut de l'Esperanto, avec quelques raisons d'ailleurs, je propose une vrai langue artificielle NEUTRE, non pas seulement du point de vue des nations, mais aussi du point de vue de la religion, de la psychologie et du rapport entre les êtres, ce que ne contient effectivement pas l'Esperanto.

Lazar Zamenhof, le créateur de l'Esperanto, qui lui même s'était servi du Volapuk, était un génie. Mais ses successeurs, fussent-ils actuels, se sont enferrés dans une idéologie humaniste, qui a certifié son nom malheureux à l'Esperanto, en lui interdisant toutes les modifications indispensables que son créateur, moins de dix années après sa diffusion, avait déjà par deux fois proposées : Zamenhof aurait voulu au minimum que le nom même de la langue, qu'on avait choisi à sa place, ne correspondît en rien au mot "espoir", en changeant dans son dictionnaire le mot "espero" en "spero" ; et quelques autres choses intelligentes encore.

C'est d'ailleurs le principal idéologue de cette langue artificielle qui est devenu un peu plus tard son plus grand détracteur, jusqu'à créer lui-même une autre langue, assez similaire.

Lix est différent de toutes les langues artificielles par sa grammaire et son esprit de combinaison ; et principalement de l'Esperanto, qui est une langue qui ne veut pas se départir de son sexisme parce qu'emprunte de déité (celle de Zamenhof, par exemple et celle qu'on lui voue) et de raideur ; et à l'heure actuelle, elle contient autant d'idiomatismes qu'une langue native.

En outre, cela voudrait dire qu'il n'est plus possible, après l'oeuvre de Zamenhof, de créer une langue de synthèse qui soit intelligente : non seulement Lix est une langue intelligente, mais elle l'est parce qu'elle jouit d'une autre méthode, qui était donc aussi possible : et une autre suivra encore, dans un peu plus d'un siècle !