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Linge Universa GPL

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LinGuNUx

LinGuNUx@free.fr

Déjà LinGuNUx a trouvé son abréviation !

~Lux~

(Mise sur le web le 16 octobre 2003 ; mise à jour : 2 janvier 2004)

Cette langue est dédiée à l'ensemble de l'équipe fluide

du système d'exploitation GNU-Linux, et aux serveurs Open Source

~Tue linge dedikasiet al la are de la fluida skipe

d'el expluada sisteme 'GNU-Linux'

y al 'Open-Source'as serviciles.~

Alie hake

(Un autre hacker)

Un blog est ouvert pour discuter et faire évoluer
~Lux~

1. Présentation

Il s'agit d'une langue agglutinante à mutation, où chaque mot signifiant a pour base une racine-idée qui prend une réalité linguistique et sémantique dès lors qu'on lui adjoint un affixe. Cet affixe, qui peut être une simple lettre, ou un groupe de lettre, est lui-même une racine-idée. Toutes les entrées d'un dictionnaire LinGuNUx sont des racines-idée. En conséquence, un mot est composé d'au moins deux racines-idée, ou d'un nombre variable plus deux racines-idée dans le cas des mots composés et dans la limite de sa compréhension, bien sûr : le plus simple peut être compliqué et le compliqué parfois simplifié.

Tous les éléments du vocabulaire sont initialement présentés comme des substantifs ou des adjectifs, c'est-à-dire sous la forme d'un état d'être, desquels dérivent ensuite les verbes et adverbes. Lors de la création de nouveaux mots, cette règle sera incontournable : son application est un élément à la fois de compréhension, de facilitation d'apprentissage et de mémorisation de la langue. Cette règle est rigide et indéformable. Une telle racine peut fort bien n'avoir de signification qu'en LinGuNUx et avoir besoin d'une périphrase dans d'autres langues.

Pour faciliter l'acquisition de la langue, on met à l'usage un préfixe inversant la signification de la racine-idée. Ce préfixe est z~e. C'est pour cela qu'un nom, verbe, adverbe ou adjectif d'un répertoire commençant par la lettre z~e, qui est la marque du contraire, aura toujours la signification contraire de la racine dont ce suffixe modifie le sens dans un dictionnaire LinGuNUx. Z~e donne à la racine qu'elle précède une signification contraire : cela créé des doublons, mais cela rendra bien des services dans la pratique de la langue ; et pour le dire comme G. Casanova : la poétique d'une langue se mesure au nombre de ses synonymes.

Dans un lexique ou un dictionnaire LinGuNUx il est proposé souvent deux noms complémentaires (étroit\large, anode\cathode, gros\fin, etc) donc un renvoi à l'autre qui contient dans sa définition son contraire : on propose d'utiliser celui-ci plutôt que celui-là : exemple : katod~e (zanode) on utilisera plutôt zanode, alkal~a (zacida), on utilisera plutot zacida, etc. L'autre renvoi à la forme (\acida), (\katoda) qui n'est pas recommandée, mais utilisable.

2.0. Généralités

2.1. L'alphabet

A,a B,b C,c D,d E,e F,f G,g H,h I,i J,j K,k L,l M,m

N,n O,o P,p R,r S,s T,t U,u V,v W,w X,x Y,y Z,z

2.2. La prononciation

Toutes les lettres se prononcent distinctement, sans exception (le H est aspiré partout). Il n'y a aucune nasale.

Le A est le a moyen français ; le E est le entre le é et le è français ; le I et le O sont comme en français, le U est le ou français.

C : ch (français) ; S : toujours ss ; G : toujours gu- ; GZ ; X : ks ; le R est (autant que possible) roulé, J : comme dans je

Il y a deux sons diphtongues : W et Y => w = ou court français et y = ill- ou bien dans ny = gn français, ñ espagnol.

Les consonnes, dans l'alphabet, y compris les diphtongues W et Y, se prononcent isolément Be, Ce, De, ... Xe, We, Ye, Ze.

2.3.L'élision

Le e de la marque des substantifs est élisable : LinGuNUx

2.4.L'accent

L'accent se fait entendre sur la pénultième syllabe de tous les mots. Il est conservé sur la même syllabe lors de l'élision : LinGuNUx à même accent que LinGuNUxe.

 

3.0.0 Grammaire

3.0.0 Fondements

Rappels : actif signifie "qui modifie par une action" ; passif : "qui est modifié par une action". Qualifier c'est donner une qualité : l'adjectif qualifie un substantif, un nom ; l'adverbe qualifie un verbe.

3.0.1 La base : En LinGuNUx tout commence soit par un substantif, soit par un adjectif, c'est-à-dire une chose ou un état d'être.

3.0.2 Il y a quatre suffixes principaux qui donnent à la racine-idée, au radical, sa signification sémantique : ~e (marque du nom), ~a (marque de l'adjectif), ~i (marque de l'adverbe), ~ir (marque du verbe) et deux pseudo-suffixes verbaux : ~f~ (marque de la notion d'agir sur) ou ~ts~ (marque du devenir).

3.0.3 C'est à partie de cet état (~e, i, ir ou ~a) que s'étabissent ensuite les transformations ~ef~ (avec ses ~e, ~a,~i, et autres affixes), ou ~ts~ (avec ses ~e, ~a,~i, et autres affixes). Les verbes dit "transitifs" et "intransitifs" ne se remarquent que dans le moyen qu'on se donne d'agir. Course : kurs~e ; courir : kurs~ir (être en état de course) ; faire courir : kurs~ef~ir (faire, provoquer, mettre en état de course quelque chose, un autre être) ; kurs~ets~ir : se mettre, devenir en état de course, se courser (après) l'un l'autre.

Isidore kurset cent metros. Christian ye Isidore kursefet cent metros. Isidore ekkursetsat cent metros. Cent metres kursiet Isidoro. Etc.

3.0.4 La mutation : ce sur quoi agit le sujet, ce que le sujet modifie et le lieu qui est le but du sujet subissent une mutation et la marque de la mutation est le changement du ~e en ~o ou ~a en ~u suivant qu'il est un substantif ou un adjectif.

3.1.1 L'affirmation, la négation, la question.

Des : oui ; Ne : non, ne ... pas

Les questions sont introduites par Du : est-ce que ?

3.1.2 Le pluriel.

La marque du pluriel est ~s

3.1.3 L'article

Il y a un seul article : el qui correspond au le, la les, du français. Il ne prend pas la marque du pluriel. Il n'y a pas d'article indéfini.

Nedefina artikole neet. El defina artikole et el, kue signifet "tua", "tue" arefas.

3.1.4 Le préfixe Z~e

Il existe un suffixe "z~e" qui indique le contraire du sens de la racine : bonir : qui est bon => zebonir : qui est mauvais ; murba : tendre, zemurba : coriace ; uvertir : être ouvert, zuvertir : être fermé  ; closir : être verrou, être verrouillé, zeclosir : déverrouiller (clos~e : verrou, pène ; clos~ef~ir : faire verrou : (acte de) verrouiller, clore).

Dans z~e, la marque ~e subtantivante s'élide devant une voyelle : exemple : antes : avant => zantes : arrière ; ben~e : bénédiction =>zebene : malédiction.

Il y a des mots commençant par la lettre Z qui ne signifient pas des contraires de racines, que tout le monde (international) connait, comme : zoo~e (animal), zum~e (zoom), zon~e (zone), zing~e (zinc), zest~e (zest), zenit~e (zenith), zebr~e (zebre), zigzag~e (zigzague), zomb~e (zombi), zigot~e (zygote), qui peuvent être considérées comme les seules "exceptions" de LinGuNUx (les racines ~oo, ~um, ~on, ~ing, ~est, ~enit, ~ebre, ~igzag, ~omb, ~igot n'existent pas en LinGuNUx et donc ne veulent et ne peuvent rien dire !). Les autres mots, commençant par la lettre Z présente dans un grand nombre de langues naturelles, verront cette lettre remplacée par le son ts dans le vocabulaire LinGuNUx.

3.2.0 Le substantif

3.2.1 La marque du substantif est ~e. Un substantif correspond à une chose, un être, une idée, une notion, un sentiment, etc.

Tous les substantifs sont neutres : s'ils désignent une personne ou un animal, c'est sans désigner sa spécificité sexuelle, ils sont "onetsas" quelconques (de on~e : "on") : hom~e : personne du genre humain, hom~in~e : (un) humain de sexe féminin : femme, hom~itc~e : (un) homme, hom~id~e : enfant (comme progéniture), hom~id~in~e : fille d'humain, hom~id~itc~e : fils d'humain. Si on désire préciser qu'il s'agit de la fille d'une femme, par exemple : hom~in~id~in~e = hominidine.

3.2.2 La mutation du substantif : pour indiquer que le substantif subit l'action d'un verbe, qu'un sujet s'exerce sur une chose, une idée, un sentiment, ou change d'état la marque ~e se change en ~o. Exemple : mangen me cerizos rugus. Donis je me closilo blanku => closile blanka donian je me (ou) donian mo (m'a été donnée).

Il est toujours loisible d'employer à la place d'une mutation un petit mot de liaison adéquat ; toujours (voir 4.1).

3.3.0 L'adjectif

3.3.1 La marque de l'adjectif est ~a

L'adjectif qualifie un substantif, pas un verbe.

L'adjectif s'accorde en nombre et en mutation avec le substantif auquel il se rapporte, et ne s'y accorde pas en genre, à moins d'un véritable souci de clarté.

L'adjectif est une qualité intrinsèque. Dès lors qu'elle provient de l'extérieur de la chose, on la passivise ou activise au moyen d'un suffixe verbal (comme lors de la transformation générale des mots). Exemple : blanka : blanc, blank~ir : être blanc, blank~ef~ir : blanchir (par une action extérieure, "faire être blanc"), blank~ef~a : blanchissant (par une action extérieure, "a fait blanc"), blank~ef~i~a : qui a été rendu blanc ; blank~ets~ir : se rendre blanc (de soi-même), blank~ets~a : blanchi (de soi-même, s'est auto-blanchi), blank~ef~ile : blanchissant (produit), blank~ef~one : blanchisseur (personne).

3.3.2 La mutation de l'adjectif : pour indiquer que l'adjectif subit l'action d'un verbe, qu'un sujet s'exerce sur une chose, une idée, un sentiment, ou change d'état, la marque ~a se change en ~u.

3.4.0 L'adverbe

3.4.1 La marque de l'adverbe et du gérondif est ~i.

Si l'adjectif qualifie le substantif, l'adverbe qualifie le verbe. Le gérondif se traduit aussi par ce suffixe : propr~i : proprement ; vok~et~i : (en) parlant ; vok~i~et~i : (en) ayant parlé.

3.5.0 Le verbe

3.5.1 Généralités

La marque du verbe à l'infinitif est ~ir

Le verbe est le moyen d'action d'un sujet ou une description de l'être dans son être.

Le passage d'un substantif ou d'un adjectif au verbe se fait selon les règles suivantes :

Ayant un substantif ou un adjectif pour origine, la signification du verbe est : être tel, être en état de. Exemples : amur~e : amour => amur~ir : être en état d'amour : aimer ; kurs~e : course => kurs~ir : être en état de course : courir ; oper~e : opération => oper~ir : être en état d'opération, opérer.

3.5.2 Le copulatif, le verbe de liaison

Le verbe copulatif est tout simplement ~ir, avec sa conjugaison : at, et, ut, ot, is, efat, efet, efut, efot, efis, etsat, etset, etsut, etsot, etsis.

La copula verbe et : ~ir : at, et, ut, ot. Eblet kunefir la verbo kon el adjektive : me at bela => me belat, me at kursa => me kursat, we ot kursa => we kursot, ... (on peut même dire, comme les Chinois : (uam, eblefet ankaw konefir el substantive kon el subjete !) wot kursir : nous-futur course étant) : dans ce cas là, la mutation s'applique, bien évidemment, à ce sur quoi le sujet agit, sur ce qu'il modifie ou spécifie.

3.5.3 Suffixes verbaux

~ir désigne l'état du sujet que décrit la racine-idée. Pour un objet ou un adjectif qualificatif, rien n'est plus simple ! Pour les êtres, ~ir désigne un agissement comme l'être en question : un canard ne se perche pas sur un arbre (à cause de la conformation de ses pattes), un éléphant doit passer les 4/5ème de son existence à manger pour se nourrir, un humain pense et crée, paresse, parle et aime, à quelque chose près.

~e~f~ir : désigne l'action du sujet à l'aide de la racine-idée sur un objet, faire la racine-idée ;

~e~ts~ir : le sujet se transforme en la racine-idée, se faire la racine-idée ; généralement les réflexifs français sont en ~ts~.

~iz~ir : le sujet pourvoit en la racine-idée un objet, mettre de la racine-idée sur, utiliser comme la racine-idée ; ident~a : identique ; ident~av~e : identité ; ident~av~iz~ir : pourvoir d'une identité : identifier.

fin~ : l'état a cessé, l'action ou la transformation est achevé ; fin~ag~ir : arrêter (d'agir) ; fin~ef~ir : achever

ek~ : l'état, l'action ou la transformation s'entame ; ek~ag~ir : commencer (d'agir). ek~ir : débuter.

3.5.4 Conjugaison

Voici les combinaisons possibles :


Présent

Passé

Futur

Conditionnel

Temps simples (indicatif )

~et

~at

~ut

~ot

Temps composés

~f~ ou ~ts~

e~et

a~et

u~et

o~et

e~at

a~at

u~at

o~at

e~ut

a~ut

u~ut

o~ut

a~ot

e~ot

u~ot

o~ot

Passif ~i~

~iet

~iat

~iut

~iot

Volitif

~it

~it

~it

~it

Gérondif

~eti

~ati

~uti

~oti

Infinitif

~ir

~ir

~ir

~ir

3.5.5 "Participe passé" :

La marque du "participe passé" (qui précise une sorte de passivation du sujet dans son action sur un objet) est ~i~ placé devant la désinence verbale conjuguée. Me poz~et tuo objekto sur el table : tue objekte poz~i~et sur el table per me. Le sujet montre quand même son activité par la particule per ou le cas échéant, une mutation e\o.

3.5.6 "Gérondif"

La marque du gérondif ( marchant, (en) mangeant, (en) finissant, etc.) est l'ajout de la marque adverbiale au verbe conjugué : fin~et~i : finissant, fin~i~et~i : étant fini.

3.5.7 Variantes dans la conjugaison

Dans l'emploi des composés : ~f~ ou bien ~ts~ :

La voyelle du ~t indique le temps de l'action, celle du ~f ou du ~ts le moment relatif à l'action. Exemples :

~afet : l'action s'est passée au passé (~a) du présent (~et) : passé composé français ;

~afot : l'action a eu lieu dans le passé (~a) du conditionnel (~ot) : conditonnel passé ;

~ufat : l'action est futur (~u) dans le passé (~at) : futur antérieur français ;

etc.

Par défaut, il sera utilisé le présent comme base de l'action ou du devenir : ~ef~ et ~ets~.

Dans la conjugaison on doit donc localiser le moment par rapport auquel l'action se passe.

3.5.8 Exemples : comment dire :

  • être blanc : blankir
  • c'est blanc : tue blanket
  • c'était blanc : tue blankat ; ce sera blanc : tue blankut
  • ce serait blanc : tue blankot ; que ce soit blanc : ke tue blankis
  • que ce fut blanc : tue blankenis ; ça a été blanchi : tue blankafat
  • blanchir (rendre, faire blanc) : blankefir
  • ça blanchit : tue blankefet ; ça blanchira : tue blankufut
  • ça sera blanchi : tue blankafiut ; ça blanchirait : tue blankofot
  • ça serait blanchi : tue blankafiot ; que ça blanchisse ! : ke tue blankis !
  • (se) blanchir : blanketsir
  • ça s'est blanchi : tue blanketsat ; ça se blanchit : tue blanketset
  • ça se blanchira : tue blanketsut ; ça se sera blanchi : tue blanketsiut
  • ça se blanchirait : tue blanketsot ; ça se serait blanchi : tue blankatsiot
  • que ça se blanchisse : tue blanketsis ; que ce se fut blanchi : tue blankatsis
  • blanchis (qqc)! : blankefis ! ; blanchit (toi) ! : blanketsis !
  • 3.6.0 Tranformation grammaticale des mots

    La transformation d'un ~e, ~a, ~i, ~ir, et la variation sémantique d'une racine-idée qui y correspond, se fait suivant les règles suivantes :

    3.6.1 D'un ~e à un ~a : qui a la qualité de la racine-idée.

    3.6.2 D'un ~a en ~e : c'est une substantivation : le ciel bleu : el blua skiele ; le bleu du ciel : el blue d'el skiele, el skiela blue. Et, une belle femme : bela homine, le beau d'une femme : el bele de homine, la beauté d'une femme : el belave (la qualité ~av du beau) de homine, une femme de toute beauté : plenbelava ou tutbelava homine.

    3.6.3 D'un ~e à un ~ir : agir ou faire comme, être tel : abeille : abele, faire comme l'abeille : abel~ir (butiner, s'organiser en ruche, emmagasiner du miel, etc.). Peigne : kombe, être comme agit le peigne : kombir. Il est donc besoin d'un acteur pour faire que cette action se réalise (vent, humain, animal, etc.), car cette première verbisation désigne un état d'être. donc el kombe kombet (le peigne est peignant), sed el home kombefet hararos sos (l'humain peigne - fait être peignés - ses cheveux). Quand on peut remarquer qu'une chose peut se transformer en elle-même, l'usage de ~ets~ir est possible. Le temps (atmophérique) change : veteretset.

    3.6.4 D'un ~a à un ~ir : être comme, sembler tel : blanka : blanc, blankir : être blanc.

    3.6.5 Viennent ensuite les pseudo-suffixes suffixes de bases de LinGuNUx ~efir, qui signifie faire, réaliser le radical, et ~etsir qui signifie devenir l'idée du radical. Ajouter un ~e à un ~ef~ c'est substantiver le "faire", idem pour ~etse, ~etsa, ~etsi, le "devenir". Blankefir : rendre blanc, blanchir ; blanketsir : se rendre blanc, blanchir de soi-même.

    3.7.0 Les pronoms personnels :

    singas

    zesingas\pluras

    me

    je

    te ve

    tu (vous de politesse)

    le ele ge one

    il elle (neutre) on

    we

    nous

    tes ves

    (plusieurs te) (politesse)

    les eles ges ones

    ils elles (neutre) (2 sexes)

    En mutation : mo(s), to(s), lo(s), elo(s), ono(s), wo(s), vo(s).

    Les possessifs : ma\u(s), ta\u(s), ra\u(s), ela\u(s), ona\u(s), wa\u(s), va\u(s).

    Le réflexif est se\o(s), sa\u(s).

    L'usage du te correspondra le plus généralement à l'expression d'une intimité ou sesbrata (entre frères et\ou soeurs) de relation.

    3.8.0 Les corrélatifs

    Les corrélatifs sont des mots préconstruits d'usage courant : qui, que, quoi, dont, où, lequel, etc. On en a systématisé l'élaboration dans une optique mnémotechnique.




    ~a\u

    qualité, sorte

    Indéfini



    ~e\o

    individualité

    Collec-Distr

    omn~


    ~as

    possession

    Autre

    alt~

    u

    ~ar

    cause

    Negation

    nen~


    ~ad

    temps (durée)

    Question

    k~


    ~al

    lieu

    Démonstrat.

    t~


    ~am

    manière




    ~az

    quantité


    (initiale)

    (pivot)

    (finale)


    ou bien :


    indéfini

    question

    démons

    coll/distr

    autre

    négation

    a\u

    qualité (adjectif)

    ua\u

    d'une certaine qualité

    kua\u

    de quelle qualité : que, quoi

    tua\u

    de cette qualité, ce, cette

    omna\u

    de toute qualité

    altua\u

    d'une autre qualité

    nenua\u

    d'aucune qualité

    e\o

    individu, chose

    (substantif)

    ue\o

    une certaine personne, chose, un

    kue\o

    quelle personne, chose, qui

    tue\o

    cette personne, chose, ce, cet, cette

    omne\o

    toutes les personnes, choses, tous

     

    altue\o

    d'une autre personne

    nenue\o

    de personne, chose, aucun\e

    ase

    possession

    uas

    à quelqu'un, à

    kuas

    à qui

    tuas

    à cette personne, chose, dont

    omnuas

    à tous

    altuas

    à quelqu'un d'autre

    nenuas

    à personne

    razone

    cause, raison

    uar

    à\pour une certaine cause

    kuar

    à\pour quelle cause, pourquoi

    tuar

    à\pour cette cause

    omnuar

    à\pour toutes les causes

    altuar

    à\pour une autre cause

    nenuar

    à\pour aucune cause

    ade

    durée, temps

    uad

    à un moment, un jour, une fois

    kuad

    à quel moment, quand

    tuad

    à ce moment

    omnuad

    à tous moments, toujours

    altuad

    à un autre moment

    nenuad

    à aucun moment, jamais

    loke

    lieu

    ual

    en un lieu

    kual

    en quel lieu, où

    tual

    en ce lieu, ici (là : vartual)

    omnual

    en tous lieux

    altual

    en un autre lieu

    nenual

    nulle part

    maniere

    manière

    uam

    d'une manière

    kuam

    de quelle manière, comment

    tuam

    de cette manière, ainsi, comme

    omnuam

    de toutes les manières

    altuam

    d'une autre manière

    nenuam

    d'aucune manière

    aze

    quantité

    uaz

    une quantité

    kuaz

    de quelle quantité ? combien

    tuaz

    de cette quantité, tant, autant

    omnuaz

    de toutes quantité, tout (quantitatif)

    aluaz

    d'une autre quantité

    nenuaz

    d'aucune quantité, rien.

    Une équivoque entre chose et personne peut être évitée par une précision du genre : ue aje, ue one. Pour la précision nécessaire à satisfaire celui qui le désire, il est toujours loisible de substantiver, d'adverbiser ou d'adjectiver ces mots, même de les conjuguer : seul le fait de se faire comprendre importe, soyons donc prudents. Tuazet : il\c' est de cette quantité ; tuarat : il\c' était à cause de cette raison, omnualut : il\ce sera en tous lieux, etc.

    3.9.0 Les nombres

    3.9.1 Numéraux

    Les numéraux sont invariables.

    nul, un, bin, ter, kart, kvon, sis, sep, okt, naw, dek, cent (hekt?), kil \\ milo, milion \\ micro, miliard \\ nano, triliard \\ pico.

    Dek bin (12), bindek (20), tercent kartdek kvon (345), sismilion nawcent sepdek (un) kil cent ter (6 971 103).

    3.9.2 Distributifs : (premier, deuxième, troisième ...)

    una\u, bina\u, tera\u, karta\u, ...

    3.9.3 Ordinaux : (premièrement, deuxièmement, troisièmement ...)

    uni, bini, teri, karti, ...

    3.9.4 Suffixes liés aux nombres : ~abl~ : multiplicatif, multiplié par (dekabla : est multiplié par dix) ; ~ap~: fractionnaire (binape : une moitié, zapi : entièrement) ; ~azi : par groupe de (oktazi : par huit)

    3.10.0.0 Les affixes

    3.10.1.0 Note : on ne peut adjoindre de suffixe à un mot que si ce mot n'en contient pas déjà la signification, cela ferait redondance (on ne peut pas dire : dom~ej~ mais dom~lok~, il~aj~ mais ile mem, etc. Cependant on peut dire ebl~av~, ered~ etc.). On ne peut pas dire hom~one, car "hom~" est déjà une personne.

    3.10.2.0 : les préfixes

    rodz~ : parenté

    dis~ : dispertion (dis~ef~ir : disperser)

    ek~ : commencement d'une action

    ex~ : qui n'est plus

    fin~ : cessation d'une action

    fu : péjoratif moral : ~aje : foutu truc, saloperie

    ri~ : répétition

    3.10.3.1 Les suffixes généraux

    ~a : adjectif

    ~ad~ : durée

    ~aj~ : chose concrète

    ~az~  : la racine-idée contient (pugne => pugnaze : une poignée (de))

    ~e : substantif

    ~eg~ : augmentatif

    ~ed~ : diminutif

    ~iaz~  : la racine-idée est contenue (pugne => pugniaze : un poignet (de vêtement) ; mone (monnaie) => moniaze : bourse)

    ~o : mutation du substantif

    ~s : marque du pluriel, sauf pour le volitif ~is : mais on ne plurialise pas d'adverbe, n'est-ce pas ?

    ~u : mutation de l'adjectif

    3.10.3.2 liables aux êtres

    ~estr~ : chef, dirigeant, leader

    ~id~ : descendant

    ~im~ : maladie

    ~in~ : féminin ; inave : femellité ; inonave : féminité ; féminisme : proinisme.

    ~ism~ : doctrine, système

    ~ist~ : profession, spécialiste

    ~itc~ : masculin ; itcave : masculinité ; itcisme : machisme ; mexitcava viril.

    ~on~ : personne

    ~an~ : habitant, membre ; an~ar~eg~e : foule, assemblée (onarege est aussi possible).

    3.10.3.3 liés aux choses

    ~er : élément (de) ; eraje : un grain ; erajete : un petit grain, une poussière ; erajetare : la poussière.

    ~ar : ensemble (de) (outil : il~e, outillage : il~ar~e).

    ~il : outil, instrument, engin pour

    ~ej : lieu, endroit ; decideje : lieu de décision.

    3.10.3.4 liés aux verbes

    ~t : indique la conjugaison de la racine-idée

    ~f~ : faire, rendre (agissement) : exécuter : ag~ef~ir.

    ~ts~ : se faire, se rendre, devenir (transformation) ; etsade : (la) transformation (permanente), (le) devenir.

    i : adverbe, géronfif après ~ir, passif avant ~ir

    ~ir : infinitif verbal, verbe être

    ~it : volitif

    ~iz : appliquer quelque chose sur quelque chose, pourvoir (de, en)

    3.10.3.5 abstractif

    ~ac : idée péjorative matérielle

    ~ebl : possible

    ~end : digne de

    ~em : penchant, inclination

    ~ind : qui doit être, nécessaire

    ~av : qualité abstraite

    3.10.3.6 liés aux nombres

    ~abl : multiplicatif (multiplier : abl~ef~ir ; multiple : abl~a ; etc.)

    ~ap : fractionnaire, -ième, (diviser : apefir, etc.)

    ~azi : à raison de tant de (terazi : par trois)

    3.10.3.7 autres

    z~e : contraire ; le "e" de ze disparaît devant une voyelle (d'usage généreux).

    Exemples d'utilisation des "petits mots" et des affixes.

    3.11.0 Les comparatifs

    Positif

    Comparatif

    Superlatif


    -de supériorité

    plu saja ol

    - de supériorité

    relatif : el plu saja (ol)

    absolu : sajega

    saj~a

    - d'égalité

    tuam saja ol



    - d'infériorité

    zeplu saja ol

    - d'infériorité

    relatif : el zeplu saja

    absolu : zegi saja

    Plu saja, te ne trovut.

    Le el plu sajet ol we.

    Ma plubona amikone y ta zeplubona zamikone. Ma plubona amikone de ta zeplubona zamikone.

    Me ne havet plubonus amikonos, ni te (havet) zeplubonu zamikono.

    Ele beleget de belegones.

    Le tro timedemet (ou) let tro timedema (ou) le troet timedema.

    3.12.0 La composition des mots

    La composition des mots se fait par simple réunion de racines-idée en mettant l'élément de base du nouveau mot en dernier, en considérant que seule la marque de l'adjectif peut être élidée, dans ce cas. Un bateau à vapeur : vapor-cipe, la vapeur d'un bateau : cip-vapore. Manger lentement : lent-edir. Ne pas hésiter sur l'usage du trait d'union : on doit se faire comprendre !

    4.0 Vocabulaire

    4.1 La Konefas Vordedes : les petits mots de liaison invariables (prépositions, conjonctions, etc.)

    4.1.1 Temps

    tuediesi : aujourd'hui

    yesti : hier

    deman : demain

    ran : tôt

    zesun : tard

    baldaw : bientôt

    yad : déjà

    jus : à l'instant (passé)

    tuji : tout de suite (futur)

    tujposti : aussitôt (après)

    now : maintenant

    ufaw : enfin

    lors : pendant, durant

    antes : avant

    post : après, plus tard

    tuelors : cependant

    ofti : souvent

    ekde : depuis



    4.1.2 Lieu

    antes : avant, devant

    zantes : derrière

    pres : près de

    ce : tout près de, contre

    cirkaw : autour

    al : vers, à

    en : dans

    inter : entre

    front (de) : en face (à, de)

    post : après

    sub : sous

    arci : au dessus de

    sur : sur

    tra : à travers

    trans : au delà de, par dessus

    var : au loin

    hor : hors (sans mouvement)

    alhor : hors de (avec mouvement)

    hut : haut

    bas : bas


    alhut : vers le haut

    albas : vers le bas


    4.1.3 Gradation

    alzeplu : au moins

    sami (ol) : autant, (que), aussi

    preskaw : presque

    uni : seulement, uniquement

    mem : même

    nedovol : à peine

    tuam, tuaz : aussi, également

    plu (ol) : plus (que)

    zeplu (ol) : moins (que)

    alplu... olplu : plus ... plus

    el plu (ol) : le plus (que)

    samoli : assez, suffisant

    tro : trop

    zesamoli : pas assez

    usk : jusque


    4.1.4 Interjections

    he ! : hé ! (appel)

    ps' ! : hep !

    halo ! : allô ?

    ust ! var ! : oust

    ccc' : chut

    lulu : dodo

    hey ! : hardi !

    hop ! : hop !

    ho bin ! : ho hisse !

    halt ! : stop !

    help ! : au secours !

    fewi ! au feu !

    haha ! : haha !

    ohh ! : oh !

    ay ! : aïe !

    bah ! : bah !

    ha ! ça alors !

    fi ! : pouah !

    uf ! : ouf !

    hum ! : hum !

    hura ! : hourra !

    oy ! : ah ! (regret)

    ybe ! : et bien !

    pua ! : peuh !

    las ! : hélas ! malheur !

    var ! ust ! : va-t-en !

    huc' ! : silence !


    4.1.4 Autres

    ye : à (appartenance)

    pro : à cause de

    por : pour

    por ke : afin de

    anstataw : au lieu de

    per : au moyen de

    pri : au sujet de

    kon : avec

    kvankaw : bien que

    kar : car

    prituam (ke) : pour cela (que)

    ya : certes

    tuam : comme

    kvazaw : comme si

    de : de (appartenant, provenance)

    da : de (partitif)

    yu : donc

    plu : encore, davantage

    du : est-ce que

    y : et

    etcet : etc.

    an, en, un : il y avait, a, aura

    usk al : jusqu'à (ce que)

    sed : mais

    zegraw : malgré

    ne : non

    nu : or

    aw : ou, ou bien

    plu : davantage (temps)

    des : oui

    ke : que

    kan... aw : que ce soit... ou

    sen : sans

    si : si (condition)

    (k)uat... (k)uat : tantôt ... tantôt

    al : vers, à

    yen : voici, voilà

    ol : que (comparaison)

    al(ze)plu ... alol(plu, zeplu) : plus (moins) ... autant (plus, moins)

    alzeplu ke : à moins que

    tuar : aussi (conséquence)

    de : en (matière), de (extrait)

    inter : parmi, entre

    ankaw : aussi

    4.2.0 Vocabulaire

    Dictionnaire LinGuNUx/Français (environ 3600 mots, avec exemples de construction de mots composés)

    Un Lexique trilingue (Anglais/Français/LinGuNUx) de 3600 mots est en cours.

    5.0 Syntaxe

    Une syntaxe de LinGuNUx en cours.

     


    Cette langue a été créée par Christian Isidore Angelliaume

    dernières modifs : 6 juillet 2004