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Il s'agit d'une langue agglutinante à mutation, où chaque mot signifiant a pour base une racine-idée qui prend une réalité linguistique et sémantique dès lors qu'on lui adjoint un affixe. Cet affixe, qui peut être une simple lettre, ou un groupe de lettre, est lui-même une racine-idée. Toutes les entrées d'un dictionnaire LinGuNUx sont des racines-idée. En conséquence, un mot est composé d'au moins deux racines-idée, ou d'un nombre variable plus deux racines-idée dans le cas des mots composés et dans la limite de sa compréhension, bien sûr : le plus simple peut être compliqué et le compliqué parfois simplifié.
Tous les éléments du vocabulaire sont initialement présentés comme des substantifs ou des adjectifs, c'est-à-dire sous la forme d'un état d'être, desquels dérivent ensuite les verbes et adverbes. Lors de la création de nouveaux mots, cette règle sera incontournable : son application est un élément à la fois de compréhension, de facilitation d'apprentissage et de mémorisation de la langue. Cette règle est rigide et indéformable. Une telle racine peut fort bien n'avoir de signification qu'en LinGuNUx et avoir besoin d'une périphrase dans d'autres langues.
Pour faciliter l'acquisition de la langue, on met à l'usage un préfixe inversant la signification de la racine-idée. Ce préfixe est z~e. C'est pour cela qu'un nom, verbe, adverbe ou adjectif d'un répertoire commençant par la lettre z~e, qui est la marque du contraire, aura toujours la signification contraire de la racine dont ce suffixe modifie le sens dans un dictionnaire LinGuNUx. Z~e donne à la racine qu'elle précède une signification contraire : cela créé des doublons, mais cela rendra bien des services dans la pratique de la langue ; et pour le dire comme G. Casanova : la poétique d'une langue se mesure au nombre de ses synonymes.
Dans un lexique ou un dictionnaire LinGuNUx il est proposé souvent deux noms complémentaires (étroit\large, anode\cathode, gros\fin, etc) donc un renvoi à l'autre qui contient dans sa définition son contraire : on propose d'utiliser celui-ci plutôt que celui-là : exemple : katod~e (zanode) on utilisera plutôt zanode, alkal~a (zacida), on utilisera plutot zacida, etc. L'autre renvoi à la forme (\acida), (\katoda) qui n'est pas recommandée, mais utilisable.
2.1. L'alphabet
A,a B,b C,c D,d E,e F,f G,g H,h I,i J,j K,k L,l M,m
N,n O,o P,p R,r S,s T,t U,u V,v W,w X,x Y,y Z,z
2.2. La prononciation
Toutes les lettres se prononcent distinctement, sans exception (le H est aspiré partout). Il n'y a aucune nasale.
Le A est le a moyen français ; le E est le entre le é et le è français ; le I et le O sont comme en français, le U est le ou français.
C : ch (français) ; S : toujours ss ; G : toujours gu- ; GZ ; X : ks ; le R est (autant que possible) roulé, J : comme dans je
Il y a deux sons diphtongues : W et Y => w = ou court français et y = ill- ou bien dans ny = gn français, ñ espagnol.
Les consonnes, dans l'alphabet, y compris les diphtongues W et Y, se prononcent isolément Be, Ce, De, ... Xe, We, Ye, Ze.
2.3.L'élision
Le e de la marque des substantifs est élisable : LinGuNUx
2.4.L'accent
L'accent se fait entendre sur la pénultième syllabe de tous les mots. Il est conservé sur la même syllabe lors de l'élision : LinGuNUx à même accent que LinGuNUxe.
3.0.0 Fondements
Rappels : actif signifie "qui modifie par une action" ; passif : "qui est modifié par une action". Qualifier c'est donner une qualité : l'adjectif qualifie un substantif, un nom ; l'adverbe qualifie un verbe.
3.0.1 La base : En LinGuNUx tout commence soit par un substantif, soit par un adjectif, c'est-à-dire une chose ou un état d'être.
3.0.2 Il y a quatre suffixes principaux qui donnent à la racine-idée, au radical, sa signification sémantique : ~e (marque du nom), ~a (marque de l'adjectif), ~i (marque de l'adverbe), ~ir (marque du verbe) et deux pseudo-suffixes verbaux : ~f~ (marque de la notion d'agir sur) ou ~ts~ (marque du devenir).
3.0.3 C'est à partie de cet état (~e, i, ir ou ~a) que s'étabissent ensuite les transformations ~ef~ (avec ses ~e, ~a,~i, et autres affixes), ou ~ts~ (avec ses ~e, ~a,~i, et autres affixes). Les verbes dit "transitifs" et "intransitifs" ne se remarquent que dans le moyen qu'on se donne d'agir. Course : kurs~e ; courir : kurs~ir (être en état de course) ; faire courir : kurs~ef~ir (faire, provoquer, mettre en état de course quelque chose, un autre être) ; kurs~ets~ir : se mettre, devenir en état de course, se courser (après) l'un l'autre.
Isidore kurset cent metros. Christian ye Isidore kursefet cent metros. Isidore ekkursetsat cent metros. Cent metres kursiet Isidoro. Etc.
3.0.4 La mutation : ce sur quoi agit le sujet, ce que le sujet modifie et le lieu qui est le but du sujet subissent une mutation et la marque de la mutation est le changement du ~e en ~o ou ~a en ~u suivant qu'il est un substantif ou un adjectif.
3.1.1 L'affirmation, la négation, la question.
Des : oui ; Ne : non, ne ... pas
Les questions sont introduites par Du : est-ce que ?
3.1.2 Le pluriel.
La marque du pluriel est ~s
3.1.3 L'article
Il y a un seul article : el qui correspond au le, la les, du français. Il ne prend pas la marque du pluriel. Il n'y a pas d'article indéfini.
Nedefina artikole neet. El defina artikole et el, kue signifet "tua", "tue" arefas.
3.1.4 Le préfixe Z~e
Il existe un suffixe "z~e" qui indique le contraire du sens de la racine : bonir : qui est bon => zebonir : qui est mauvais ; murba : tendre, zemurba : coriace ; uvertir : être ouvert, zuvertir : être fermé ; closir : être verrou, être verrouillé, zeclosir : déverrouiller (clos~e : verrou, pène ; clos~ef~ir : faire verrou : (acte de) verrouiller, clore).
Dans z~e, la marque ~e subtantivante s'élide devant une voyelle : exemple : antes : avant => zantes : arrière ; ben~e : bénédiction =>zebene : malédiction.
Il y a des mots commençant par la lettre Z qui ne signifient pas des contraires de racines, que tout le monde (international) connait, comme : zoo~e (animal), zum~e (zoom), zon~e (zone), zing~e (zinc), zest~e (zest), zenit~e (zenith), zebr~e (zebre), zigzag~e (zigzague), zomb~e (zombi), zigot~e (zygote), qui peuvent être considérées comme les seules "exceptions" de LinGuNUx (les racines ~oo, ~um, ~on, ~ing, ~est, ~enit, ~ebre, ~igzag, ~omb, ~igot n'existent pas en LinGuNUx et donc ne veulent et ne peuvent rien dire !). Les autres mots, commençant par la lettre Z présente dans un grand nombre de langues naturelles, verront cette lettre remplacée par le son ts dans le vocabulaire LinGuNUx.
3.2.0 Le substantif
3.2.1 La marque du substantif est ~e. Un substantif correspond à une chose, un être, une idée, une notion, un sentiment, etc.
Tous les substantifs sont neutres : s'ils désignent une personne ou un animal, c'est sans désigner sa spécificité sexuelle, ils sont "onetsas" quelconques (de on~e : "on") : hom~e : personne du genre humain, hom~in~e : (un) humain de sexe féminin : femme, hom~itc~e : (un) homme, hom~id~e : enfant (comme progéniture), hom~id~in~e : fille d'humain, hom~id~itc~e : fils d'humain. Si on désire préciser qu'il s'agit de la fille d'une femme, par exemple : hom~in~id~in~e = hominidine.
3.2.2 La mutation du substantif : pour indiquer que le substantif subit l'action d'un verbe, qu'un sujet s'exerce sur une chose, une idée, un sentiment, ou change d'état la marque ~e se change en ~o. Exemple : mangen me cerizos rugus. Donis je me closilo blanku => closile blanka donian je me (ou) donian mo (m'a été donnée).
Il est toujours loisible d'employer à la place d'une mutation un petit mot de liaison adéquat ; toujours (voir 4.1).
3.3.0 L'adjectif
3.3.1 La marque de l'adjectif est ~a
L'adjectif qualifie un substantif, pas un verbe.
L'adjectif s'accorde en nombre et en mutation avec le substantif auquel il se rapporte, et ne s'y accorde pas en genre, à moins d'un véritable souci de clarté.
L'adjectif est une qualité intrinsèque. Dès lors qu'elle provient de l'extérieur de la chose, on la passivise ou activise au moyen d'un suffixe verbal (comme lors de la transformation générale des mots). Exemple : blanka : blanc, blank~ir : être blanc, blank~ef~ir : blanchir (par une action extérieure, "faire être blanc"), blank~ef~a : blanchissant (par une action extérieure, "a fait blanc"), blank~ef~i~a : qui a été rendu blanc ; blank~ets~ir : se rendre blanc (de soi-même), blank~ets~a : blanchi (de soi-même, s'est auto-blanchi), blank~ef~ile : blanchissant (produit), blank~ef~one : blanchisseur (personne).
3.3.2 La mutation de l'adjectif : pour indiquer que l'adjectif subit l'action d'un verbe, qu'un sujet s'exerce sur une chose, une idée, un sentiment, ou change d'état, la marque ~a se change en ~u.
3.4.0 L'adverbe
3.4.1 La marque de l'adverbe et du gérondif est ~i.
Si l'adjectif qualifie le substantif, l'adverbe qualifie le verbe. Le gérondif se traduit aussi par ce suffixe : propr~i : proprement ; vok~et~i : (en) parlant ; vok~i~et~i : (en) ayant parlé.
3.5.0 Le verbe
3.5.1 Généralités
La marque du verbe à l'infinitif est ~ir
Le verbe est le moyen d'action d'un sujet ou une description de l'être dans son être.
Le passage d'un substantif ou d'un adjectif au verbe se fait selon les règles suivantes :
Ayant un substantif ou un adjectif pour origine, la signification du verbe est : être tel, être en état de. Exemples : amur~e : amour => amur~ir : être en état d'amour : aimer ; kurs~e : course => kurs~ir : être en état de course : courir ; oper~e : opération => oper~ir : être en état d'opération, opérer.
3.5.2 Le copulatif, le verbe de liaison
Le verbe copulatif est tout simplement ~ir, avec sa conjugaison : at, et, ut, ot, is, efat, efet, efut, efot, efis, etsat, etset, etsut, etsot, etsis.
La copula verbe et : ~ir : at, et, ut, ot. Eblet kunefir la verbo kon el adjektive : me at bela => me belat, me at kursa => me kursat, we ot kursa => we kursot, ... (on peut même dire, comme les Chinois : (uam, eblefet ankaw konefir el substantive kon el subjete !) wot kursir : nous-futur course étant) : dans ce cas là, la mutation s'applique, bien évidemment, à ce sur quoi le sujet agit, sur ce qu'il modifie ou spécifie.
3.5.3 Suffixes verbaux
~ir désigne l'état du sujet que décrit la racine-idée. Pour un objet ou un adjectif qualificatif, rien n'est plus simple ! Pour les êtres, ~ir désigne un agissement comme l'être en question : un canard ne se perche pas sur un arbre (à cause de la conformation de ses pattes), un éléphant doit passer les 4/5ème de son existence à manger pour se nourrir, un humain pense et crée, paresse, parle et aime, à quelque chose près.
~e~f~ir : désigne l'action du sujet à l'aide de la racine-idée sur un objet, faire la racine-idée ;
~e~ts~ir : le sujet se transforme en la racine-idée, se faire la racine-idée ; généralement les réflexifs français sont en ~ts~.
~iz~ir : le sujet pourvoit en la racine-idée un objet, mettre de la racine-idée sur, utiliser comme la racine-idée ; ident~a : identique ; ident~av~e : identité ; ident~av~iz~ir : pourvoir d'une identité : identifier.
fin~ : l'état a cessé, l'action ou la transformation est achevé ; fin~ag~ir : arrêter (d'agir) ; fin~ef~ir : achever
ek~ : l'état, l'action ou la transformation s'entame ; ek~ag~ir : commencer (d'agir). ek~ir : débuter.
3.5.4 Conjugaison
Voici les combinaisons possibles :
Présent
Passé
Futur
Conditionnel
Temps simples (indicatif )
~et
~at
~ut
~ot
Temps composés
~f~ ou ~ts~
e~et
a~et
u~et
o~et
e~at
a~at
u~at
o~at
e~ut
a~ut
u~ut
o~ut
a~ot
e~ot
u~ot
o~ot
Passif ~i~
~iet
~iat
~iut
~iot
Volitif
~it
~it
~it
~it
Gérondif
~eti
~ati
~uti
~oti
Infinitif
~ir
~ir
~ir
~ir
3.5.5 "Participe passé" :
La marque du "participe passé" (qui précise une sorte de passivation du sujet dans son action sur un objet) est ~i~ placé devant la désinence verbale conjuguée. Me poz~et tuo objekto sur el table : tue objekte poz~i~et sur el table per me. Le sujet montre quand même son activité par la particule per ou le cas échéant, une mutation e\o.
3.5.6 "Gérondif"
La marque du gérondif ( marchant, (en) mangeant, (en) finissant, etc.) est l'ajout de la marque adverbiale au verbe conjugué : fin~et~i : finissant, fin~i~et~i : étant fini.
3.5.7 Variantes dans la conjugaison
Dans l'emploi des composés : ~f~ ou bien ~ts~ :
La voyelle du ~t indique le temps de l'action, celle du ~f ou du ~ts le moment relatif à l'action. Exemples :
~afet : l'action s'est passée au passé (~a) du présent (~et) : passé composé français ;
~afot : l'action a eu lieu dans le passé (~a) du conditionnel (~ot) : conditonnel passé ;
~ufat : l'action est futur (~u) dans le passé (~at) : futur antérieur français ;
etc.
Par défaut, il sera utilisé le présent comme base de l'action ou du devenir : ~ef~ et ~ets~.
Dans la conjugaison on doit donc localiser le moment par rapport auquel l'action se passe.
3.5.8 Exemples : comment dire :
3.6.0 Tranformation grammaticale des mots
La transformation d'un ~e, ~a, ~i, ~ir, et la variation sémantique d'une racine-idée qui y correspond, se fait suivant les règles suivantes :
3.6.1 D'un ~e à un ~a : qui a la qualité de la racine-idée.
3.6.2 D'un ~a en ~e : c'est une substantivation : le ciel bleu : el blua skiele ; le bleu du ciel : el blue d'el skiele, el skiela blue. Et, une belle femme : bela homine, le beau d'une femme : el bele de homine, la beauté d'une femme : el belave (la qualité ~av du beau) de homine, une femme de toute beauté : plenbelava ou tutbelava homine.
3.6.3 D'un ~e à un ~ir : agir ou faire comme, être tel : abeille : abele, faire comme l'abeille : abel~ir (butiner, s'organiser en ruche, emmagasiner du miel, etc.). Peigne : kombe, être comme agit le peigne : kombir. Il est donc besoin d'un acteur pour faire que cette action se réalise (vent, humain, animal, etc.), car cette première verbisation désigne un état d'être. donc el kombe kombet (le peigne est peignant), sed el home kombefet hararos sos (l'humain peigne - fait être peignés - ses cheveux). Quand on peut remarquer qu'une chose peut se transformer en elle-même, l'usage de ~ets~ir est possible. Le temps (atmophérique) change : veteretset.
3.6.4 D'un ~a à un ~ir : être comme, sembler tel : blanka : blanc, blankir : être blanc.
3.6.5 Viennent ensuite les pseudo-suffixes suffixes de bases de LinGuNUx ~efir, qui signifie faire, réaliser le radical, et ~etsir qui signifie devenir l'idée du radical. Ajouter un ~e à un ~ef~ c'est substantiver le "faire", idem pour ~etse, ~etsa, ~etsi, le "devenir". Blankefir : rendre blanc, blanchir ; blanketsir : se rendre blanc, blanchir de soi-même.
3.7.0 Les pronoms personnels :
singas
zesingas\pluras
me
je
te ve
tu (vous de politesse)
le ele ge one
il elle (neutre) on
we
nous
tes ves
(plusieurs te) (politesse)
les eles ges ones
ils elles (neutre) (2 sexes)
En mutation : mo(s), to(s), lo(s), elo(s), ono(s), wo(s), vo(s).
Les possessifs : ma\u(s), ta\u(s), ra\u(s), ela\u(s), ona\u(s), wa\u(s), va\u(s).
Le réflexif est se\o(s), sa\u(s).
L'usage du te correspondra le plus généralement à l'expression d'une intimité ou sesbrata (entre frères et\ou soeurs) de relation.
3.8.0 Les corrélatifs
Les corrélatifs sont des mots préconstruits d'usage courant : qui, que, quoi, dont, où, lequel, etc. On en a systématisé l'élaboration dans une optique mnémotechnique.
~a\u qualité, sorte
Indéfini
~e\o individualité
Collec-Distr
omn~
~as possession
Autre
alt~ u ~ar cause
Negation
nen~
~ad temps (durée)
Question
k~
~al lieu
Démonstrat.
t~
~am manière
~az quantité
(initiale)
(pivot)
(finale)
ou bien :
indéfini
question
démons
coll/distr
autre
négation
a\u
qualité (adjectif)
ua\u
d'une certaine qualité
kua\u
de quelle qualité : que, quoi
tua\u
de cette qualité, ce, cette
omna\u
de toute qualité
altua\u
d'une autre qualité
nenua\u
d'aucune qualité
e\o
individu, chose
(substantif)
ue\o
une certaine personne, chose, un
kue\o
quelle personne, chose, qui
tue\o
cette personne, chose, ce, cet, cette
omne\o
toutes les personnes, choses, tous
altue\o
d'une autre personne
nenue\o
de personne, chose, aucun\e
ase
possession
uas
à quelqu'un, à
kuas
à qui
tuas
à cette personne, chose, dont
omnuas
à tous
altuas
à quelqu'un d'autre
nenuas
à personne
razone
cause, raison
uar
à\pour une certaine cause
kuar
à\pour quelle cause, pourquoi
tuar
à\pour cette cause
omnuar
à\pour toutes les causes
altuar
à\pour une autre cause
nenuar
à\pour aucune cause
ade
durée, temps
uad
à un moment, un jour, une fois
kuad
à quel moment, quand
tuad
à ce moment
omnuad
à tous moments, toujours
altuad
à un autre moment
nenuad
à aucun moment, jamais
loke
lieu
ual
en un lieu
kual
en quel lieu, où
tual
en ce lieu, ici (là : vartual)
omnual
en tous lieux
altual
en un autre lieu
nenual
nulle part
maniere
manière
uam
d'une manière
kuam
de quelle manière, comment
tuam
de cette manière, ainsi, comme
omnuam
de toutes les manières
altuam
d'une autre manière
nenuam
d'aucune manière
aze
quantité
uaz
une quantité
kuaz
de quelle quantité ? combien
tuaz
de cette quantité, tant, autant
omnuaz
de toutes quantité, tout (quantitatif)
aluaz
d'une autre quantité
nenuaz
d'aucune quantité, rien.
Une équivoque entre chose et personne peut être évitée par une précision du genre : ue aje, ue one. Pour la précision nécessaire à satisfaire celui qui le désire, il est toujours loisible de substantiver, d'adverbiser ou d'adjectiver ces mots, même de les conjuguer : seul le fait de se faire comprendre importe, soyons donc prudents. Tuazet : il\c' est de cette quantité ; tuarat : il\c' était à cause de cette raison, omnualut : il\ce sera en tous lieux, etc.
3.9.0 Les nombres
3.9.1 Numéraux
Les numéraux sont invariables.
nul, un, bin, ter, kart, kvon, sis, sep, okt, naw, dek, cent (hekt?), kil \\ milo, milion \\ micro, miliard \\ nano, triliard \\ pico.
Dek bin (12), bindek (20), tercent kartdek kvon (345), sismilion nawcent sepdek (un) kil cent ter (6 971 103).
3.9.2 Distributifs : (premier, deuxième, troisième ...)
una\u, bina\u, tera\u, karta\u, ...
3.9.3 Ordinaux : (premièrement, deuxièmement, troisièmement ...)
uni, bini, teri, karti, ...
3.9.4 Suffixes liés aux nombres : ~abl~ : multiplicatif, multiplié par (dekabla : est multiplié par dix) ; ~ap~: fractionnaire (binape : une moitié, zapi : entièrement) ; ~azi : par groupe de (oktazi : par huit)
3.10.0.0 Les affixes
3.10.1.0 Note : on ne peut adjoindre de suffixe à un mot que si ce mot n'en contient pas déjà la signification, cela ferait redondance (on ne peut pas dire :
dom~ej~mais dom~lok~,il~aj~mais ile mem, etc. Cependant on peut dire ebl~av~, ered~ etc.). On ne peut pas direhom~one, car "hom~" est déjà une personne.3.10.2.0 : les préfixes
rodz~ : parenté
dis~ : dispertion (dis~ef~ir : disperser)
ek~ : commencement d'une action
ex~ : qui n'est plus
fin~ : cessation d'une action
fu : péjoratif moral : ~aje : foutu truc, saloperie
ri~ : répétition
3.10.3.1 Les suffixes généraux
~a : adjectif
~ad~ : durée
~aj~ : chose concrète
~az~ : la racine-idée contient (pugne => pugnaze : une poignée (de))
~e : substantif
~eg~ : augmentatif
~ed~ : diminutif
~iaz~ : la racine-idée est contenue (pugne => pugniaze : un poignet (de vêtement) ; mone (monnaie) => moniaze : bourse)
~o : mutation du substantif
~s : marque du pluriel, sauf pour le volitif ~is : mais on ne plurialise pas d'adverbe, n'est-ce pas ?
~u : mutation de l'adjectif
3.10.3.2 liables aux êtres
~estr~ : chef, dirigeant, leader
~id~ : descendant
~im~ : maladie
~in~ : féminin ; inave : femellité ; inonave : féminité ; féminisme : proinisme.
~ism~ : doctrine, système
~ist~ : profession, spécialiste
~itc~ : masculin ; itcave : masculinité ; itcisme : machisme ; mexitcava viril.
~on~ : personne
~an~ : habitant, membre ; an~ar~eg~e : foule, assemblée (onarege est aussi possible).
3.10.3.3 liés aux choses
~er : élément (de) ; eraje : un grain ; erajete : un petit grain, une poussière ; erajetare : la poussière.
~ar : ensemble (de) (outil : il~e, outillage : il~ar~e).
~il : outil, instrument, engin pour
~ej : lieu, endroit ; decideje : lieu de décision.
3.10.3.4 liés aux verbes
~t : indique la conjugaison de la racine-idée
~f~ : faire, rendre (agissement) : exécuter : ag~ef~ir.
~ts~ : se faire, se rendre, devenir (transformation) ; etsade : (la) transformation (permanente), (le) devenir.
i : adverbe, géronfif après ~ir, passif avant ~ir
~ir : infinitif verbal, verbe être
~it : volitif
~iz : appliquer quelque chose sur quelque chose, pourvoir (de, en)
3.10.3.5 abstractif
~ac : idée péjorative matérielle
~ebl : possible
~end : digne de
~em : penchant, inclination
~ind : qui doit être, nécessaire
~av : qualité abstraite
3.10.3.6 liés aux nombres
~abl : multiplicatif (multiplier : abl~ef~ir ; multiple : abl~a ; etc.)
~ap : fractionnaire, -ième, (diviser : apefir, etc.)
~azi : à raison de tant de (terazi : par trois)
3.10.3.7 autres
z~e : contraire ; le "e" de ze disparaît devant une voyelle (d'usage généreux).
3.11.0 Les comparatifs
Positif
Comparatif
Superlatif
-de supériorité
plu saja ol
- de supériorité
relatif : el plu saja (ol)
absolu : sajega
saj~a
- d'égalité
tuam saja ol
- d'infériorité
zeplu saja ol
- d'infériorité
relatif : el zeplu saja
absolu : zegi saja
Plu saja, te ne trovut.
Le el plu sajet ol we.
Ma plubona amikone y ta zeplubona zamikone. Ma plubona amikone de ta zeplubona zamikone.
Me ne havet plubonus amikonos, ni te (havet) zeplubonu zamikono.
Ele beleget de belegones.
Le tro timedemet (ou) let tro timedema (ou) le troet timedema.
3.12.0 La composition des mots
La composition des mots se fait par simple réunion de racines-idée en mettant l'élément de base du nouveau mot en dernier, en considérant que seule la marque de l'adjectif peut être élidée, dans ce cas. Un bateau à vapeur : vapor-cipe, la vapeur d'un bateau : cip-vapore. Manger lentement : lent-edir. Ne pas hésiter sur l'usage du trait d'union : on doit se faire comprendre !
4.1 La Konefas Vordedes : les petits mots de liaison invariables (prépositions, conjonctions, etc.)
4.1.1 Temps
tuediesi : aujourd'hui
yesti : hier
deman : demain
ran : tôt
zesun : tard
baldaw : bientôt
yad : déjà
jus : à l'instant (passé)
tuji : tout de suite (futur)
tujposti : aussitôt (après)
now : maintenant
ufaw : enfin
lors : pendant, durant
antes : avant
post : après, plus tard
tuelors : cependant
ofti : souvent
ekde : depuis
4.1.2 Lieu
antes : avant, devant
zantes : derrière
pres : près de
ce : tout près de, contre
cirkaw : autour
al : vers, à
en : dans
inter : entre
front (de) : en face (à, de)
post : après
sub : sous
arci : au dessus de
sur : sur
tra : à travers
trans : au delà de, par dessus
var : au loin
hor : hors (sans mouvement)
alhor : hors de (avec mouvement)
hut : haut
bas : bas
alhut : vers le haut
albas : vers le bas
4.1.3 Gradation
alzeplu : au moins
sami (ol) : autant, (que), aussi
preskaw : presque
uni : seulement, uniquement
mem : même
nedovol : à peine
tuam, tuaz : aussi, également
plu (ol) : plus (que)
zeplu (ol) : moins (que)
alplu... olplu : plus ... plus
el plu (ol) : le plus (que)
samoli : assez, suffisant
tro : trop
zesamoli : pas assez
usk : jusque
4.1.4 Interjections
he ! : hé ! (appel)
ps' ! : hep !
halo ! : allô ?
ust ! var ! : oust
ccc' : chut
lulu : dodo
hey ! : hardi !
hop ! : hop !
ho bin ! : ho hisse !
halt ! : stop !
help ! : au secours !
fewi ! au feu !
haha ! : haha !
ohh ! : oh !
ay ! : aïe !
bah ! : bah !
ha ! ça alors !
fi ! : pouah !
uf ! : ouf !
hum ! : hum !
hura ! : hourra !
oy ! : ah ! (regret)
ybe ! : et bien !
pua ! : peuh !
las ! : hélas ! malheur !
var ! ust ! : va-t-en !
huc' ! : silence !
4.1.4 Autres
ye : à (appartenance)
pro : à cause de
por : pour
por ke : afin de
anstataw : au lieu de
per : au moyen de
pri : au sujet de
kon : avec
kvankaw : bien que
kar : car
prituam (ke) : pour cela (que)
ya : certes
tuam : comme
kvazaw : comme si
de : de (appartenant, provenance)
da : de (partitif)
yu : donc
plu : encore, davantage
du : est-ce que
y : et
etcet : etc.
an, en, un : il y avait, a, aura
usk al : jusqu'à (ce que)
sed : mais
zegraw : malgré
ne : non
nu : or
aw : ou, ou bien
plu : davantage (temps)
des : oui
ke : que
kan... aw : que ce soit... ou
sen : sans
si : si (condition)
(k)uat... (k)uat : tantôt ... tantôt
al : vers, à
yen : voici, voilà
ol : que (comparaison)
al(ze)plu ... alol(plu, zeplu) : plus (moins) ... autant (plus, moins)
alzeplu ke : à moins que
tuar : aussi (conséquence)
de : en (matière), de (extrait)
inter : parmi, entre
ankaw : aussi
4.2.0 Vocabulaire
Dictionnaire LinGuNUx/Français (environ 3600 mots, avec exemples de construction de mots composés)
Un Lexique trilingue (Anglais/Français/LinGuNUx) de 3600 mots est en cours.
Une syntaxe de LinGuNUx en cours.
Cette langue a été créée par Christian Isidore Angelliaumedernières modifs : 6 juillet 2004